Améliorer la qualité de sa laine

La laine fait partie des produits des exploitations ovines de la région. Aujourd’hui sa participation au résultat économique de l’exploitation est faible voire considérée une charge. Sa commercialisation est souvent aléatoire, le contexte sanitaire n’aidant pas. Néanmoins, les éleveurs effectuant un minimum de travail dans de bonnes conditions lors de la tonte, ont moins de mal à commercialiser leur laine pour une charge de travail équivalente lors de la tonte. Voici quelques règles simples qui permettent de mieux tirer son épingle du jeu :

Préparer des brebis pour une laine propre

  • Eviter au maximum de salir la laine : paille, foin, peinture, …
  • Rentrer des brebis la veille afin d’éviter la rosée matinale, pour qu’elles soient à jeun et qu’elles transpirent

Préparer son chantier

  • Avoir des parcs et couloirs de contention adaptés au bon déplacement des animaux
  • Tondre sur une surface propre pour éviter les salissures : bâche ou dalle béton et prévoir de la balayer de temps en temps

Récolter la laine

  • Prévoir des sacs à laine (curons) et éviter les big bag et les sacs en polypropylène dont les fibres polluent la laine
  • Trier la laine au minimum par couleur et race. L’idéal est de mettre de côté les toisons trop sales et de pratiquer un tri sommaire en écartant la laine du ventre, de la tête et des pattes qui est souvent abimée ou souillée
  • Bien tasser les toisons pour faire des balles compactes et éviter trop de manipulation lors des chargements
  • Identifier les balles de laine avec le nom de l’élevage et le type de laine (toison, écart, laine noire,..)

Après la tonte, bien stocker la laine

  • Il est important de stocker les balles de laine dans un endroit sec et sur des palettes pour permettre une circulation d’air

Pour en savoir plus :

à https://mrepaca.fr/film-technique-ovin-ameliorer-la-qualite-de-sa-laine-et-trier-sa-laine/

Rémi Leconte – Maison Régionale de l’Elevage

Crédit photo : Claire Jouannaux – OS ROSE/CPMA