La moitié des gènes des agneaux viennent de leur père. De plus, le potentiel génétique d’un bélier sera transmis à environ 200 descendants. Le choix d’un mâle repoducteur a ainsi plus de conséquences dans un élevage que celui d’une femelle. En matière de choix des béliers à partir de leurs papiers, trois cas de figures se présentent. S’il s’agit de produire des agnelles, l’idéal est de choisir un bélier « type élevage ». Il présente un bon potentiel sur les valeurs maternelles, c’est-à-dire avec des index prolificité et valeur laitière de bons niveaux. Pour vendre exclusivement des agneaux de boucherie, le bélier est plutôt de « type viande » avec de bonnes caractéristiques bouchères, c’est-à-dire en croissance et en conformation. Enfin, s’il s’agit de produire à la fin des agneaux de boucherie et des agnelles, mieux vaut essayer de trouver le meilleur compromis avec un bélier mixte ou en privilégiant le bélier de « type élevage ».
De 1 à 5 *
Sur leur certificat d’origine et de certification, les performances et les index du bélier sont accompagnés de leurs précisions exprimées entre 0 et 100. Par ailleurs, afin de créer un niveau de lecture plus simple pour les utilisateurs occasionnels de génétique, un format visuel est mis en place : la représentation des indices de synthèse par des étoiles (de 1 à 5). Cinq étoiles signalent un reproducteur extrêmement prometteur sur les caractéristiques maternelles ou bouchères. Pour en savoir plus, une fiche technique CIIRPO est disponible sur idele.fr/ciirpo et www.inn-ovin.fr : « Savoir lire les papiers des béliers pour mieux les choisir ».
Photo 47-2022 : un bélier produit 200 agneaux sur sa carrière
CP : CIIRPO
Laurence Sagot, Institut de l’Elevage/ CIIRPO