En début d’été comme aux autres périodes, l’état corporel des brebis et son évolution pendant la lutte influencent le taux de fertilité. Ainsi, si les brebis présentent une note d’état corporel supérieure ou égale à 3 (sur une échelle de 0 à 5, de très maigre à très grasse) en début de lutte, près de 90 % d’entre elles sont gestantes. Une prise de poids au cours de la lutte n’est alors pas nécessaire. En revanche, si les femelles affichent une note d’état corporel strictement inférieure à 3, une prise de poids est nécessaire pour obtenir un taux de fertilité de 80 %. Les brebis très maigres restent peu fertiles.

 

Un effet mâle en juin et juillet

 

Jusqu’au milieu de l’été, les brebis répondent à l’effet mâle. Seules les femelles de types désaisonnées ont cette aptitude. Lorsque les béliers sont introduits dans le lot de brebis, une partie d’entre elles ovule dans les 2 à 4 jours qui suivent. Cependant, cette ovulation n’est pas accompagnée d’œstrus. Il faut attendre le cycle suivant pour que les ovulations soient fécondantes. En théorie, les races dites saisonnées y répondent très mal, voire pas du tout, à l’exception de certaines lignées. Enfin, les agnelles ne sont pas ou peu réceptives à l’effet mâle.

Pour en savoir plus, un film d’animation CIIRPO de 2 mn est à votre disposition : « l’effet mâle, comment ça marche ? »

 

Photo semaine 24-24

Légende : en juin et juillet, les brebis ne sont pas encore entrées en saison sexuelle

CP : CIIRPO

 

Laurence Sagot (Idele/CIIRPO)

 

 

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