Avec des brebis en bon état corporel (note 3 sur une échelle de 0 à 5), le flushing est inutile. Il suffit de conserver la même ration jusqu’à et pendant la lutte. Sur deux cycles de lutte, soit 35 jours, les taux de fertilité et de prolificité des brebis en bon état sont optimums y compris sans reprise d’état au cours de la lutte. Par contre, elles ne doivent pas maigrir sous peine de contre performance. De plus, la grande majorité d’entre elles met bas sur le premier cycle de lutte. Et contrairement aux a priori, les taux de fertilité et de prolificité des brebis grasses sont excellents dans la mesure où ces femelles ont agnelé suite à la reproduction précédente.
Des prélèvements de crottes
Trois semaines avant la mise à la reproduction, c’est le bon moment pour trier les brebis, les parer si besoin et réaliser des prélèvements de crottes. Les résultats d’analyses permettront de décider s’il faut déparasiter ou non les brebis et si oui, avec quelle molécule. Enfin, le rôle des béliers dans les résultats de reproduction est aussi important que celui des brebis. Des béliers bien préparés, en bon état à la mise en lutte (avec une note d’état corporel de 3) et avec un ratio de 50 brebis maximum par mâle reproducteur en lutte d’automne sont des conditions sine qua non.
Affiche semaine 36-21 : le rôle des brebis est aussi important que celui des brebis
CP : CIIRPO
Laurence Sagot (Institut de l’Elevage/ CIIRPO)