Les aliments n’ont jamais été aussi chers depuis 2013. Tant qu’il y a de l’herbe, les brebis et les agnelles peuvent pâturer le plus longtemps possible. L’herbe est en effet le fourrage le moins cher avec 24 € la tonne de matière sèche pour les prairies permanentes* et 36 € pour les prairies temporaires**. Sur ces dernières, le foin revient deux fois plus cher. Quant à l’enrubannage, le coût est multiplié par trois, toujours à la tonne de matière sèche.

 

Un fourrage de très bonne qualité

La valeur alimentaire de l’herbe d’automne est excellente. Elle est équivalente à celle de la pousse du début de printemps : 0,9 UFL et 90 à 100 g de PDI par kg de matière sèche. De plus, elle reste stable tout au long de l’automne et de l’hiver. Les brebis en lutte et en milieu de gestation pâturent les prairies sans concentré ni foin. De plus, l’apport de concentré au cours du flushing est inutile avec des brebis en bon état. Mais attention, elles ne doivent pas maigrir pendant la lutte et le premier mois de gestation sous peine de contre performances. Pour en savoir plus, un film d’animation est à votre disposition sur inn-ovin.fr : « lutte naturelle d’automne ».

 

Source : Chambre d’agriculture de la Creuse (intrants, frais de mécanisation et de main d’œuvre inclus) – *calculs réalisés avec un rendement de 6 tonnes de matière sèche par ha et par an – ** calculs réalisés avec un rendement de 8 tonnes de matière sèche par ha et par an

 

Photo semaine 41-21 : l’herbe d’automne, une valeur sûre

CP : CIIRPO

 

Laurence Sagot (Institut de l’Elevage/ CIIRPO)