En alternative au broyage, le pâturage des couverts végétaux par les brebis économise des heures de tracteur et du gasoil. Les charges de mécanisation et de carburant sont ainsi réduites en moyenne de 30 € par hectare (hors coût de main-d’œuvre). Cet écart est lié pour les trois quarts au matériel et pour un quart au gasoil. La réduction du temps de travail liée au broyage, en lien avec le type de broyeur utilisé, varie de 20 à 40 minutes par hectare selon les exploitations.

60 % de limaces en moins

Dans une récente étude¹, les limaces ont été comptées grâce à de petits tas de son de blé disposés en début de journée dans les blocs de couverts végétaux pâturés et non pâturés par les brebis. À la tombée de la nuit, les limaces s’y retrouvent pour manger le son dont elles raffolent. Valentin Verret (Agrof’île) explique que « les comptages montrent une diminution de leur nombre de 60 % en sortie de pâturage.  Les brebis les consomment vraisemblablement en même temps que les feuilles, les détruisent par piétinement, ainsi qu’une partie des œufs probablement ». Vous trouverez les résultats plus détaillés de cette étude sur idele.fr et inn-ovin.fr : «Le pâturage des  couverts d’interculture : une formule gagnante ».

 

¹  étude POSCIF piloté par Agrof’Île et financé par l’ADEME avec la participation du CIIRPO

 

Photo semaine 8-22 : une partie des limaces est consommée en même temps que les feuilles

CP : CIIRPO

 

Laurence Sagot, institut de l’Elevage/CIIRPO